mardi 3 juillet 2007

Conférence de presse

COMMUNIQUE DE PRESSE

Dès notre arrivée en 2001, après que soit réalisé un rapide état des lieux à la fois technique et financier, nous avons bien vite compris la situation ; à savoir la charge que représentaient les remontées mécaniques sur les finances communales. Notamment l’incapacité à couvrir les charges de fonctionnement et à renouveler les installations.

Très vite, nous avons découvert les enjeux auxquels nous devrons faire face.

L’avenir du domaine skiable et l’avenir touristique de la commune ont été la principale préoccupation du conseil municipal pendant tout notre mandat, avec la ferme résolution de maintenir l’activité ski à ABONDANCE, au détriment de tout autre projet.

Etudes et réflexions ont été engagées depuis le début. Je pense même que nous sommes la première municipalité à avoir communiqué et joué la transparence sur les difficultés existantes.

Depuis janvier 2004, par l’intermédiaire de la lettre municipale, j’ai exposé clairement la gravité de la situation.

Le 06 juillet 2005, nous avons convoqué la population à une réunion publique pour L’informer de l’analyse financière.

En mars 2006, nous avons été contraints de voter un budget communal en déséquilibre. Ce qui nous a conduit à la saisine de la Cour Régionale des Comptes par le Préfet. Le compte rendu pointait du doigt le gouffre financier que représente le maintien en activité de la station de sports d’hiver et contre toute attente préconise une augmentation des impôts.

Simultanément, nous avons tout tenté pour l’amélioration de la situation financière et matérielle de la commune :

1.-Nous avons élaboré des projets de développement qui n’ont malheureusement pas pu aboutir.

2.-Nous avons ouvert 2 délégations de service public pour l’exploitation du domaine skiable.

Le but étant d’assurer la continuité de manière durable et pérenne, d’améliorer la professionnalisation du site, de soulager la commune de la gestion, d’améliorer la situation financière de la commune.

Les délégations de service public ont été déclarées infructueuse car une seule réponse émanait d’une société locale, jugée irrecevable par la commission.

Aujourd’hui, les installations des remontées mécaniques âgées ; en moyenne de 29 ans, renvoient une image vieillissante de la station qui n’attire pas la clientèle.

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