mercredi 19 août 2009

voir en ABONDANCE

Bonjour

après cette fête du pain ou la commune d'abondance était absente ?????????????

je désir réactualiser ce blog avec des personnes qui ont les mêmes soucis que moi pour notre village d' ABONDANCE et de la Vallée d'abondance

ne soyer pas des lâches ,en fin d'article apposer votre nom

Merci a tous

CETTOUR SERGE

vendredi 24 août 2007

Hameau de Melon la fête du pain


dimanche 26 aout

une manifestation est organisée par l'office du tourisme, aidé de bénévoles
et les habitants du hameau de melon
le four à pain du hameau a reçu une cure de jouvence ,je remercie les acteurs
de cette rénovation
rendez vous à dimanche

samedi 21 juillet 2007

4e festival des Rondes de nuit

La 4e édition du festival des « Rondes de Nuit » à l’Abbaye d’Abondance qui se déroule sur 3 soirées, vient de se terminer.

Après une 1ere soirée « Musiques et Danses Populaires, la seconde soirée « Artisanats Monastiques », le « Banquet Médiéval » de la 3e soirée, animée par la troupe Joculatores marque le temps fort de ce festival.

Transportés dans le temps jusqu’au Moyen-âge en un instant par la magie des lieux, ce sont 120 convives, réunis autour d’une bonne table qui ont participé à cette soirée joyeuse et festive, ponctuée par le spectacle de troubadours ou se mêlent musiques, danses et jeux d’une autre époque.

Au menu :

Apéritif, eau de fraises, philtre d’amour, hydromel.

Entrée : Brouet de chou aux saucisses.

Mets : Bœuf au cidre accompagné de purée de lentilles et carottes au cumin.

Fromage d’Abondance et Tarte aux pommes épicées.

Pain de campagne et vin de Marin.

Toutes les félicitations aux commerçants locaux qui ont fait preuve d’imagination pour proposer un menu à la finesse et au bon gout des saveurs d’antan.

(Repas préparé par Boucherie MAULAZ, Boulangerie – Pâtisserie NOURDIN,
les restaurants LE FERRAILLON, LA ROCAILLE, LE MONT JORAT.)

Un grand merci aux organisateurs de ce festival qui commence à être connu et qui prend date dans la région (les guides du patrimoine du Cloître d’Abondance, l’Office du Tourisme) et aux bénévoles qui ont contribué au succès de cette 4e année.

Rendez-vous à l’année prochaine.

vendredi 20 juillet 2007

article agence de presse

THIERRY BOINET
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ABONDANCE, Haute-Savoie (AP) -- C'est sans doute la première station alpine victime du réchauffement climatique. La station de ski d'Abondance (Haute-Savoie) vient en effet de décider d'arrêter ses remontées mécaniques, frappées par un déficit endémique en raison du manque de neige.

Alors que les alertes scientifiques se multiplient depuis les années 90, cette douloureuse décision prise en juin par le conseil municipal frappe au coeur la petite commune située à 930 mètres d'altitude, dans le massif du Chablais, qui pratique depuis plus de 40 ans la monoindustrie des sports d'hiver.

Abondance située entre le Mont-Blanc (4.810m) et le lac Léman n'est pas le seul domaine skiable à connaître d'importantes difficultés. Le tribunal de commerce de Lyon a placé mardi le groupe Transmontagne -dont l'essentiel des stations sont situées à moyenne altitude- en redressement judiciaire pour une période de six mois.

La société basée à Villeurbanne (Rhône) emploie près de 270 salariés permanents et plus d'un millier de saisonniers. Elle est notamment présente sur les domaines de Chamrousse (Isère), Super-Dévoluy (Hautes-Alpes), La Tania, Valfréjus (Savoie) et Praloup (Alpes-de-Haute-Provence), ainsi qu'en Suisse, en Italie et en Slovénie.

Transmontagne, qui avait décroché en 2003 le contrat d'exploitation du Ski Dome de Dubaï, a affiché des pertes de 8,2 millions d'euros sur l'exercice 2006-2007 pour un chiffre d'affaires de 63,5 millions. Selon la CGT, le déficit cumulé serait d'environ 13 millions d'euros.

"Les remontées mécaniques, c'est comme une cigarette: tout part en fumée", se désole Serge Cettour-Meunier, le maire d'Abondance, dans un entretien à l'Associated Press. La commune de 1.374 habitants, dont le budget annuel est de 2,2 millions d'euros, a enregistré un déficit de 640.000 euros dans ses remontées mécaniques en 2006.

"La commune ne peut plus payer", avoue avec déchirement le maire qui se refuse d'augmenter encore les impôts locaux. Il constate une baisse régulière de la fréquentation de sa station dont le domaine skiable ne dépasse pas les 1.700m d'altitude. "Le ski redevient un sport de riches; il faut avoir les moyens pour aller à Val d'Isère (Savoie)", estime M. Cettour-Meunier qui s'est vu refuser toute aide du conseil général de Haute-Savoie afin de poursuivre l'exploitation du domaine de l'Essert, jugé désormais non rentable.

L'annonce de l'arrêt de la télécabine et des téléskis est tombée comme un couperet dans le village où, depuis 1964, toute l'activité économique repose sur ce que l'on appelait alors "l'or blanc".

Refusant de baisser les bras, une partie des habitants se sont donc regroupés dans un collectif. Conscient que l'avenir de la commune n'est plus dans le ski, le président du collectif, Paul Girard, souhaite reprendre l'exploitation du domaine skiable et demande une subvention de 200.000 euros pour ouvrir dès l'hiver 2007-2008. "L'objectif est de maintenir au moins encore pendant cinq ans l'activité ski afin de préparer l'avenir et nous permettre de prendre un virage", explique-t-il à l'AP.

La fermeture du domaine skiable d'Abondance ébranle le monde des sports d'hiver qui irrigue l'économie de pratiquement toutes les vallées alpines. La station voisine de La-Chapelle-d'Abondance envisage même de changer de nom pour éviter tout amalgame. Les propriétaires de terrains dans la vallée craignent un effondrement général de l'immobilier de montagne.

"Le problème d'Abondance est structurel plus que conjoncturel", assure Jean-Charles Simiand, président du Syndicat national des téléphériques et des remontées mécaniques. Il reconnaît cependant que, "progressivement, les stations de moyenne montagne doivent s'adapter". "Il y a une diversification possible mais personne n'a encore trouvé d'activité de substitution au ski", avoue-t-il

Chez les investisseurs et les financiers, le discours se veut rassurant à l'égard de la moyenne montagne. "On a toujours su qu'il y avait une part de variation du chiffre d'affaire lié à la nature du produit", observe Mireille Faidutti de la Caisse des Dépôts. "Nous restons sereins, il ne faut pas amplifier le phénomène", dit pour sa part Georges Gay-Lancernin du Crédit Agricole de Haute Savoie, l'une des principales banques de l'économie de montagne en France.

Néanmoins, les petites stations-villages avouent rencontrer de plus en plus de difficulté pour trouver investisseurs et financements. Saint-Pierre-de-Chartreuse (Isère), située à 900m d'altitude, a dû faire appel à une souscription publique pour moderniser l'une de ses remontées. L'installation prête pour l'hiver 2006-2007 n'a démarré, faute de neige, que pour la saison d'été 2007.

"La tranche d'altitude 900/1.500m est celle où le réchauffement climatique va poser le plus de problème", avertit Gérald Giraud, ingénieur au Centre d'étude de la neige (CEN) de Météo-France à Grenoble, confirmant des rapports alarmants comme celui du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) en 2003 ou celui de l'OCDE en février dernier.

"Même s'il y a des variabilités inter-annuelles très fortes, la tendance globale dans cette tranche est une baisse spectaculaire de l'enneigement de l'ordre de 64 centimètres, en moyenne, entre 1960 et 2007", précise le climatologue. Le CEN enregistre également une hausse de la température moyenne de 1,5 à 3 degrés suivant les massifs depuis le début des années 80. AP

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GRENOBLE (AP) -- Un rapport de l'OCDE (Organisation de coopération et de dévelopement économiques) de février 2007 sur les conséquences du réchauffement climatique de la planète pour les stations de l'arc alpin indiquait que "10% des domaines skiables alpins de moyenne ou grande taille opèrent dans des conditions d'enneigement précaire".

"Une hausse de la température de 1ºC, de 2ºC ou de 4ºC à l'avenir pourrait ramener le nombre de domaines skiables jouissant d'un enneigement fiable à 500, 400 ou 200, respectivement", indiquent les rapporteurs.

Selon l'OCDE, parmi les pays étudiés, c'est l'Allemagne qui est le pays le plus vulnérable, puisque qu'un réchauffement de 1ºC y entraînerait une baisse de 60% du nombre de domaines skiables bénéficiant d'enneigement naturel fiable. L'Autriche (où la moitié des revenus du secteur touristique -soit 4,5% de l'économie nationale- provient du tourisme d'hiver) est légèrement plus sensible que la moyenne.

La France est proche de cette moyenne et l'Italie légèrement au-dessus. C'est la Suisse qui souffrirait le moins de ces changements, mais même dans son cas, un réchauffement de 1ºC ferait diminuer l'enneigement naturel de 10% et un réchauffement de 4ºC diviserait par deux le nombre de pistes bénéficiant d'un enneigement fiable.

En décembre 2003 déjà, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) avait publié un rapport s'inquiétant des conséquences du réchauffement climatique sur les stations de ski à basse altitude, en Europe mais aussi en Amérique du Nord et en Australie. En juin dernier, des scientifiques se sont également inquiétés de la fonte des glaciers dans les Andes. AP

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ABONDANCE, France - Muddy slopes, slushy peaks, unused lifts — this town in the French Alps is living out the nightmare of many a ski resort in a century scientists say is doomed to keep getting warmer.

The city council of Abondance — its name a cruel reminder of the generous snowfall it once enjoyed — voted last month 9-6 to shut down the ski area that has been its economic raison d'etre for more than 40 years. The reason: not enough snow.

Abondance is the French Alps' first ski station to fall apparent victim to global warming. It will almost certainly not be the last.

At 3,051 feet, this station between Mont Blanc and Lake Leman falls in the altitude range climate scientists say has seen the most dramatic drop in snowfall in recent generations.

The Alps as a whole, which pull in about 70 million tourists every year primarily for winter sports, are "particularly sensitive" to climate change, according to a study last winter by the Organization for Economic Cooperation and Development.

It calls climate change a serious threat to Alpine ski resorts and the regional economies that depend on them. The most recent World Cup ski circuit was badly hit by lack of snow, with several races in the Alps — even at high altitudes — called off.

In Switzerland, melting permafrost has forced several companies to take technical measures to ensure their ski facilities don't fall off the mountain.

Bankruptcy concerns
Last week, a commercial court in Lyon put the Transmontagne company, which operates mid-altitude resorts in France, Switzerland, Italy and Slovenia, under bankruptcy protection for the next six months. Warming weather is seen as a key reason for its financial woes.

Abondance's troubles are alarming towns in the surrounding valleys. Homeowners fear a crash in housing prices. Neighboring La Chappelle-d'Abondance is considering changing its name to dissociate itself from the shutting station.

Abondance Mayor Serge Cettour-Meunier fears that the closure of his station is the start of a troubling trend. "Skiing is again becoming a sport for the rich," since only elite high-altitude resorts will have sufficient snowfall, he said.

The $3 million annual economy of his town and its 1,300 residents centers around winter sports. Last year, the lifts suffered a loss of $882,000.

"The town can no longer pay," he said.

Gerald Giraud of the Snow Study Center of Meteo-France at Grenoble said altitudes of 3,000-4,900 feet are where "global warming will pose the greatest problems."

Even taking into account irregular weather cycles, snowfall levels fell 25 inches on average between 1960 and 2007 across the French Alps, he said.

His center noted a rise in average temperature of 2.7 to 3.3 degrees Fahrenheit over the Alpine ranges since the early 1980s.

The OECD report said warming in the Alps in recent years has been roughly three times the global average.

Germany seen most at risk
For geographic and geological reasons, Germany is likely to suffer the most from climate change, while Switzerland is the least at risk, the report said. Austria and Italy are slightly more sensitive than average, while France has average risk, based on climate studies and projections.

The report studied only the Alps but noted that its implications extend "to other mountain systems which may face similar ... challenges, for example in North America, Australia and New Zealand."

Skiers who once frequented Abondance are likely to head to larger, higher stations elsewhere in the French Alps. But even some large, high stations in Switzerland have already resorted to artificial snow in recent years. For smaller stations like Abondance, snow-sprayers are not a viable option since they require a minimal snow cover, and the high temperatures melt any snow fast.

Longer term, the warming in the Alps could provide a boost to less-charted places like the mountains above Sochi, the Russian city on the Black Sea that is hosting the 2014 Winter Olympics.

Investors are not ready to write off Alpine ski resorts yet, noting how unpredictable weather-dependent investments are.

"We remain calm, one shouldn't overstate the phenomenon," said Georges Gay-Lancernin, of Credit Agricole de Haute Savoie, one of the chief banks financing France's mountain economy.

Nevertheless, small ski areas are having increasing difficulty finding investors.

Saint-Pierre-de-Chartreuse, at 2,952 feet, sought public funding to upgrade one of its lifts. The improved lift, ready for the 2006-2007 season, didn't budge all winter because there was not enough snow.

In Abondance, where snow fell only 20 days last year, town officials have been seeking private buyers for the ski area for several years. Transmontagne and Remy Loisirs expressed interest, but never followed through, the mayor said.

The regional council for the Haute Savoie region refused the mayor's request for aid, deeming the station no longer profitable.

The news of the closure has hit hard in this town that has revolved around the ski area since 1964. Sporting goods stores and restaurants specializing in local cheese dominate the town's main street.

"The mayor made a courageous, realistic and calm decision," said retired dairy farmer Andre Gagneux.

Restaurant owner Marie-Jane Teninge, 61, disagreed.

"I am skeptical about global warming. It's just a matter of cycles," she said, adding that she was ready to pay more taxes to keep the ski area open.

Towns across the Alps facing shrinking snowfall are trying to market their resorts for year-round tourism.

Alternative recreation touted
In Switzerland, stations at lower altitudes are trying to lure visitors for dry toboggan runs, "wellness" treks, or for taking lifts above the cloud line during the autumn to enjoy the sunshine.

The Valle d'Aosta region in northeast Italy has run an ad campaign showcasing its green pastures and wildlife. Turin provincial authorities have fitted bobsleds with wheels at the Olympic sliding course in Cesana so that tourists, driven by professionals, can take a ride even when there's no ice.

Jean-Charles Simiand, president of the French national union for ski lifts and cable cars, noted that the lifts are used today for hikers and mountain bikers in summer, but that the activity accounts for just 3 percent of overall lift revenues.

"The mid-altitude stations must adapt," he said. "Diversification of the economy is possible, but so far no one has found an activity that can substitute for skiing."

mardi 3 juillet 2007

quelques vérités

Quelques vérités et informations sur la fermeture du domaine skiable de l’Essert

Beaucoup de contre-vérités ou propos de comptoir circulent à Abondance, y compris sous forme écrite, et le sujet de la fermeture des remontées mécanique de l’Essert est trop grave de conséquences pour laisser dire ou écrire de telles contre-vérités.

Nous aurions aimé rapidement, après la décision du conseil, qu’une réunion publique ait lieu, permettant d’informer le mieux possible ceux qui le souhaitaient du pourquoi de notre décision.

Cette réunion a été repoussée en raison du droit de réserve imposé aux élus en période électorale ; ce qui ne nous empêche pas de poursuivre les échanges avec le Conseil général sur un contrat d’objectifs précisant les aides du département sur des actions engagées par la commune pour son développement.

Ce n’est pas de gaîté de cœur, mais après mûre réflexion sur plusieurs années que la majorité du conseil municipal s’est prononcée pour la fermeture. Non pas parce que nous doutons de la qualité du site pour du ski familial, mais parce que le budget de la commune, sauf à augmenter les impôts de façon inconsidérée ne le permet pas.

Aujourd’hui, nous sommes la deuxième commune du département ayant le taux de taxes le plus élevé.

Qu’en serait-il demain si nous devions le relever de façon importante ? Une telle décision ne serait pas sans conséquences sur l’implantation (ou le maintien) de commerces, artisans ou familles dans la commune.

La situation est ancienne, les déficits des remontés mécaniques ont toujours pesé lourdement sur le budget communal.

Vous trouverez ci-joint un tableau vous donnant tous les chiffres.

A leur examen, vous constaterez que les dépenses, depuis de très nombreuses années et bien avant ce mandat, n’ont eu pour seul but que d’assurer l’entretien et le fonctionnement des remontées mécaniques, mais la commune n’a jamais eu la possibilité d’investir pour renouveler les équipements et s’adapter à une clientèle de plus en plus exigeante. (le câble de la télécabine a été changé durant l’été 2005 grâce à l’aide du conseil général).

La commune a d’ailleurs été sous contrôle de la cour des comptes pour un endettement trop important de 1991à 1997.

Pendant le mandat de Maire d’Annie Gagneux, des solutions ont été recherchées avec une orientation vers une station familiale ; des investissements ont été faits pour un espace ludique et des jeux pour enfants mais cela n’a pas résolu les problèmes, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Sous le mandat en cours, les difficultés de gestion n’ont cessé de croître avec des règlements de sécurité de plus en plus contraignants et l’entretien des équipements qui s’usent sans compter les problèmes de manque d’enneigement. Il faut ajouter à cela les problèmes de personnel avec le passage aux 35 heures et l’augmentation des charges.

Dès 2002, la municipalité a réagi en essayant de trouver une solution avec les communes voisines puis en s’orientant vers une procédure de délégation de service public : démarche « juridique » qui consiste à confier la gestion des remontés mécaniques à un organisme extérieur.

Nous rencontrons alors deux professionnels très connus dans ce circuit « Transmontagne »et « Rémyloisirs » qui, après avoir pris connaissance de la situation financière de la commune et de la situation particulière du domaine skiable de l’Essert (pas de liaison Portes Du Soleil, faible altitude, peu de possibilités d’extension, manque de foncier communal constructible à offrir…..) nous font part de leur ’’non’’ intérêt.

Entre temps, le Conseil général a mis en place sa politique de montagne et nous propose de signer avec lui un Contrat d’objectifs alliant ski et diversification ;( ce qui est fait en décembre 2005) Le Conseil municipal soucieux de ne négliger aucune solution choisit en priorité une recherche officielle de Délégation de Service Public avec l’aide d’un juriste spécialisé. Trois groupes s’intéressent à notre proposition mais après avoir pris connaissance du cahier des charges( situation de la station ), les deux clients ayant des compétences dans ce domaine ne donnent pas suite…Il ne reste plus que l’Association des commerçants. Alors que celle-ci ne remplit aucun des critères indispensables, la commune décide pourtant de ne pas l’écarter et lui permet de faire une proposition. Le dossier présenté est vide : les deux conditions indispensables : compétences professionnelles et compétences financières sont inexistantes. La procédure est rendue infructueuse.

Soit 3 ans de réflexion en espérant ne pas avoir à prendre LA décision !:

Pas d’argent pour payer la V3 du télésiège

Deux années avec un enneigement idéal et un chiffre d’affaire en baisse

En 2006, des difficultés quasi insurmontables : pour éviter la cour des comptes, le conseil a du repousser tous les projets, supprimer tout ce qui pouvait être reporté (y compris l’entretien des routes, l’achat de matériel indispensable …..) et de plus augmenter tous les impôts de (chacun a pu le constater..).

Hiver 2007, une année sans neige : le coup de grâce !

La subvention d’équilibre, c’est-à-dire la somme prise sur le budget pour combler le déficit du aux remontés mécaniques a encore augmenté par manque de neige donc par une diminution des recettes.

Pour financer la V3 de la télécabine (visite de sécurité obligatoire pour avoir l’autorisation d’ouvrir l’hiver prochain, d’un coût de 350000€ réparti sur deux années) il aurait fallu cette année par exemple faire passer le taux de la taxe d’habitation de 22.83% à 26.33% positionnant ainsi la commune d’Abondance en rouge en tête de classement des communes du département. Et cet effort n’aurait eu pour but que de prolonger au maximum de 5 ans une installation vétuste sans nous dispenser pour autant de tous les travaux d’entretien annuel indispensables.

Sauvons l’Essert….mais à quel prix !

Fallait-il continuer d’endetter la commune et ne pas assurer le minimum de services que tout habitant est en droit d’attendre (voirie, réseaux d’eau, assainissement, etc…) et cela sans même pouvoir se préoccuper de développement ?

Si on peut comprendre qu’il est important de défendre ses idées et ses convictions, il est regrettable de mettre tant d’énergie à critiquer et à démolir, à monter les habitants les uns contre les autres en faisant mine d’ignorer les difficultés financières de certains foyers. On aurait aimé que cette énergie serve à animer le village avec le Comité des Fêtes ou l’Office de Tourisme et à améliorer la vie collective.

Nous traversons une période de difficultés, nous savons ce que nous laissons derrière nous et l’avenir reste à construire.

Cette décision nous donne les moyens pour rebondir et repartir sur de nouvelles bases pour un développement du village à long terme.

Nous y arriverons avec l’aide de chaque habitant, c’est l’affaire de tous.

Nous rappelons que toutes les informations contenues sur cette feuille sont vérifiables en mairie. Nous informons également que les conseillers sont décidés à engager une action en justice devant le tribunal correctionnel si des propos diffamatoires et mensongers à caractère public sont à nouveau proférés.

Réunion publique

une réunion publique est organisée par la commune au gymnase le vendredi 06/07/2007 à 20h
vous êtes
tous cordialement invités

Conférence de presse

COMMUNIQUE DE PRESSE

Dès notre arrivée en 2001, après que soit réalisé un rapide état des lieux à la fois technique et financier, nous avons bien vite compris la situation ; à savoir la charge que représentaient les remontées mécaniques sur les finances communales. Notamment l’incapacité à couvrir les charges de fonctionnement et à renouveler les installations.

Très vite, nous avons découvert les enjeux auxquels nous devrons faire face.

L’avenir du domaine skiable et l’avenir touristique de la commune ont été la principale préoccupation du conseil municipal pendant tout notre mandat, avec la ferme résolution de maintenir l’activité ski à ABONDANCE, au détriment de tout autre projet.

Etudes et réflexions ont été engagées depuis le début. Je pense même que nous sommes la première municipalité à avoir communiqué et joué la transparence sur les difficultés existantes.

Depuis janvier 2004, par l’intermédiaire de la lettre municipale, j’ai exposé clairement la gravité de la situation.

Le 06 juillet 2005, nous avons convoqué la population à une réunion publique pour L’informer de l’analyse financière.

En mars 2006, nous avons été contraints de voter un budget communal en déséquilibre. Ce qui nous a conduit à la saisine de la Cour Régionale des Comptes par le Préfet. Le compte rendu pointait du doigt le gouffre financier que représente le maintien en activité de la station de sports d’hiver et contre toute attente préconise une augmentation des impôts.

Simultanément, nous avons tout tenté pour l’amélioration de la situation financière et matérielle de la commune :

1.-Nous avons élaboré des projets de développement qui n’ont malheureusement pas pu aboutir.

2.-Nous avons ouvert 2 délégations de service public pour l’exploitation du domaine skiable.

Le but étant d’assurer la continuité de manière durable et pérenne, d’améliorer la professionnalisation du site, de soulager la commune de la gestion, d’améliorer la situation financière de la commune.

Les délégations de service public ont été déclarées infructueuse car une seule réponse émanait d’une société locale, jugée irrecevable par la commission.

Aujourd’hui, les installations des remontées mécaniques âgées ; en moyenne de 29 ans, renvoient une image vieillissante de la station qui n’attire pas la clientèle.